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Livraisons, Alibaba veut également essayer les drones

Le géant chinois du commerce en ligne commence à tester ce mode de livraison, certes innovant mais qui se heurte à tout une série de contraintes encore difficiles à surmonter.

Véritable stratégie pour le long terme ou simple occupation du terrain médiatique ? Après Amazon, c’est son concurrent chinois Alibaba qui se lance aujourd’hui dans l’aventure des drones pour la livraison d’objets.

Le géant de l’Empire du Milieu a en effet procédé à des premiers essais en collaboration avec une marque de thé. Un drone a ainsi transporté un paquet de thé dans une boîte. Les expérimentations seront renouvelées dans trois villes du pays : Pékin, Shanghai et Canton.

Reste que ce type d’annonce relève encore de la communication. Ce type de livraison se heurte à tout une série de contraintes encore difficiles à surmonter, notamment en Chine où l’espace aérien est très réglementé au niveau militaire. Et il est difficile à croire que les autorités assouplissent ces règles à court terme. Tout comme aux Etats-Unis d’ailleurs.

C’est d’ailleurs un des nombreux points qui permettent de douter de la viabilité d’un tel projet. On peut ainsi citer en pagaille la sécurité et la fiabilité de ces « vols » commandés à distance et donc très vulnérables à des ruptures de liaisons sans fil ou à des pannes. Comment accepter le risque de voir ces engins tomber du ciel sur les maisons des gentils clients d’Alibaba ou Amazon ?

Et qui sonnera à la porte, le drone ? Et comment empêcher que ces appareils soient piratés, détournés et utilisés à d’autres fins ?

Au cours des cinq mois écoulés, Amazon, de son côté, précise avoir enregistré des progrès sur ses drones de 8 et 9 génération. L’objectif pour la firme est de concevoir des véhicules aériens capables de parcourir 50 miles (80 kilomètres) en l’espace d’une heure et de transporter des colis d’environ 2 kilos – ce qui couvrirait 86% des produits vendus par le site.

Et de pousser l’autorité réglementant le trafic aérien civil aux Etats-Unis, la FAA, à faire preuve d’un peu plus de souplesse. Le géant du e-commerce lui a donc demandé l’autorisation de survol dans une zone située en dehors de la ville de Seattle.

Ainsi, Amazon l’assure à la FAA, « un jour, voir [des drones] Amazon Prime sera aussi normal que de voir aujourd’hui des transports de courrier sur la route ». Et pour bénéficier d’une exemption de l’autorité, Amazon met notamment en avant les bénéfices en termes d’emplois et d’investissements pour les Etats-Unis.

(Source: zdnet.fr)

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